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Fortunate Son

5 juin 2006

Mauresmo et les jumeaux maléfiques

             La journée d’hier fut assez commune.

            Levé à 10h30 ; après avoir un peu couru et lu, j’ai regardé la télé, notamment Mauresmo la tocarde jouer petit bras face à une obscure tchèque qui devait être toute heureuse de rétamer la numéro un mondiale devant son public. Question : à quoi sert un physique de déménageur de piano si la tête ne suit pas ? Mettez que je ne la vanne pas sur le physique, même si de ce point de vue là, la petite tchèque méritait de gagner les doigts dans le nez. Ce qu’elle a fait, d’ailleurs, vu les deux derniers sets pathètiques de Mauresmo. Doit-on ré enseigner à Mauresmo deux où trois fondamentaux comme : on tape dans la balle avec le centre de la raquette, pas avec le bois (ça peut aider à diriger la balle en question) ? Et elle, une fois le match plié, déclarant dans un sourire gêné « il ne faut pas m’attendre sur terre battue ». T’inquiètes pas Mac Fly, on risque pas de t’attendre : tocarde tu es, et tocarde tu resteras.

            Après cette incroyable déception (dixit Béatrice Schönberg), je décide de finir la soirée avec Stefan Wul. J’ai eu un coup de cœur pour une anthologie de cet auteur de science fiction français  lorsque je cherchai des bouquins de poche d’Elie Wiesel pour ma mère (non, ce n’est pas une contradiction, il en existe, sérieux, des auteurs de SF français). Le premier roman de l’anthologie m’avait fortement plu : « retour à 0 » décrit un futur où la terre, devenu pacifiste, balance ses criminels sur la lune. J’aime bien le concept. J’ai d’ailleurs toujours eu une faiblesse pour le principe barbare d’isoler les éléments déviants d’une société : « Absolom 2022 », film où les criminels sont incarcérés sur une île et se débrouillent entre eux, où encore « bataille royale », film où le gouvernement nippon réglait le problème de la délinquance juvénile (bande de petits salopards) en mettant toute une classe de terminale sur une île où ils devaient s’entretuer (vous voulez vivre comme des bêtes, alors mourrez comme des bêtes, gnagnagna…. Le Japon, acceptez le où quittez le ! Pour les armes fournies aux gamins sommés de s’entretuer, je ne sais plus si il y avait des Karchers). Bref, « Retour à 0 » est un bon roman de SF. Hier soir, après avoir fini le second roman de l’anthologie ( « Niourk » , un futur où le niveau des mers a baissé, l’élite terrienne s’est exilée sur Vénus, laissant les autres humains régresser, revenir à l’age de pierre, et se fritter avec des poulpes vicieux. Pourquoi des poulpes vicieux ? Parce que les humains avaient enfouis les déchets radioactifs sous la mer ; du coup, la faune marine avait muté. Non seulement les poulpes étaient radioactifs, mais en plus leur intelligence les avait rendu vicieux. Un truc dément…), bref, après Niourk, j’ai pensé finir la soirée avec le troisième roman, « Rayons pour Sidar ». Mais non, plus envie de lire.

Du coup, je me suis maté « Las Vegas Parano », avec Johnny Depp. Ce type est un enfoiré. En plus d’être beau, il fait beaucoup de films géniaux. Tous ses films ne sont pas géniaux, non, ce n’est pas Brad Pitt (quoi ? Brad Pitt a fait « Le Mexicain » ? Faux, ce n’était pas lui dans ce film, c’était son jumeaux maléfique Drab Ttip. J’ai toute une théorie sur les jumeaux maléfiques, je l’expliquerai en détail un jour). Donc, devant Las Vegas Parano, plusieurs réflexions me venaient à l’esprit :

1)      Est-ce que l’avocat, jouer par Benicio Del Toro, existe réellement, Parce que :

a)      il est pas là quand Johnny Depp est « à jeun ».

b)      Johnny Depp joue Hunter S Thompson, qui a inventé le Gonzo journalisme, journalisme subjectif (je sais pas si c’est la vrai définition ; tout ce que je sais, c’est que Hunter S thompson a inventé le Gonzo journalisme). Or, le personnage de l’avocat s’appelle « Gonzo ». Serait-ce l’ami imaginaire de Hunter S thompson ? Son double maléfique ? (on revient toujours aux doubles maléfiques, quoi que l’on fasse…).

2)      Pourquoi l’héroïne est elle absente ? Mescaline, cocaïne, et de l’herbe pour la déconne, plus pleins d’autres drogues dont j’ai oublié le nom…Mais quid de l’héroïne ? On est pourtant en 70 que diable….

3)      Pourquoi est ce que je n’ai pas un tempérament à me droguer ? La vie serait elle plus marrante en se droguant ? Attention, je parle pas de l’alcool, ça, je connais, la picole en solitaire devant la télé,  rire à la blague con d’un animateur décérébré, et se croire le plus heureux de la terre. Pas les joints non plus. Non, là je parle des drogues pures et dure, hallucinogènes, et tout et tout, pas des trucs de branleurs.

Du coup, j’ai décidé de me coucher pour oublier mon sale caractère conformiste incapable à se droguer.

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5 juin 2006

Debut de mon blog

Alors voila, on commence...

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Fortunate Son
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